De l’usage raisonné des antibiotiques en équine - Le Point Vétérinaire.fr

De l’usage raisonné des antibiotiques en équine

Marine Neveux
| 27.02.2014 à 13:54:40 |
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La 14e journée européenne de l’Avef s’est tenue le 21 février dernier à Roissy-en-France.

La journée européenne de l’Association vétérinaire équine française (Avef) a rassemblé sur un sujet fédérateur, « quoi de neuf en antibiothérapie équine ? », comme en témoigne la présence de nombreux praticiens, de confrères étrangers, des organisations professionnelles vétérinaires, des institutionnels, des représentants de l’administration, de l’industrie pharmaceutique, et de la recherche. Un thème ô combien d’actualité et politique.
L’Avef finalise également des fiches de recommandations pour l’usage des antibiotiques en pratique équine. « Nous les soumettrons à l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Vous serez en outre consultés sur la faisabilité de ces recommandations », a précisé notre consœur, porteuse du projet. L’objectif est d’établir, via un consensus formalisé, des bonnes pratiques d’antibiothérapie chez le cheval.

Une étude de la Feeva en Europe
Une enquête, menée en Europe auprès des praticiens en 2013, a évalué leur usage des antibiotiques en pratique équine (facteurs influençant leur choix, protocoles, besoins, etc.). Elle a porté sur des situations cliniques comme la toux chez le cheval adulte, la diarrhée, le poulain malade, la lymphangite, l’endométrite. Au final, 435 réponses ont été obtenues issues de 22 pays.
Les facteurs qui influencent le choix de l’antibiotique cités sont l’expérience professionnelle, la culture bactérienne, les guides et les recommandations. Ceux qui n’influent pas sur ce choix sont la demande des clients et les remises qui peuvent être consenties sur les produits. « L’usage métaphylactique n’est pas trop répandu en pratique équine, c’est une bonne chose », a commenté Claire Scicluna.
Par ailleurs, les praticiens déplorent le manque d’antibiotiques pour soigner les chevaux, notamment les céphalosporines de 3e et 4e générations (C3G/C4G). Quant au besoin de pénicilline, il rejoint une demande générale européenne.
Face aux différentes situations cliniques, le vétérinaire équin utilise davantage les antibiotiques en dermatologie et en reproduction, puis pour soigner les troubles respiratoires, les diarrhées et les poulains malades. Au final, tous cas cliniques confondus, la pénicilline arrive en tête des usages, suivie du triméthoprime sulfate, de la gentamicine, puis des C3G et C4G.
Pour plus d’informations, voir La Semaine Vétérinaire n° 1574 du 28/02/14 en pages 14 et 15.

Marine Neveux
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